Nate J. Holland
Messages : 68 J'ai : 36 Groupe : 4eme Année.
Feuille de Personnage - Spécialité: Poésie - Relation Ship's:
| Sujet: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 4 Fév - 13:31 | |
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HOLLAND Nathaniel, Jared
« Cette beauté, sombre comme le fer, Est de celles que forge et polit l'Enfer. » | |
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Age : 21 ans Date et lieu de naissance : 10 Février 1988, Londres. Orientation sexuelle : Hétérosexuel. Année d'étude : 4ème Année
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C'était pendant une nuit pluvieuse de mars que ses parents s'étaient donnés pour la créer. Ils n'étaient pas mariés ni même fiancés. Ils avaient simplement eu l'envie et le besoin de se sentir ce soir là. Deux inconnus, au beau milieu de nulle part. Ils s'étaient aimés ce soir là, oui. Mais beaucoup d'amours sont éphémères. Ils étaient jeunes et n'avaient pas ressenti l'envie de se revoir quotidiennement. Ils s'aimaient de temps en temps et tout cela les satisfaisait. Bien loin de l'inquiétude, Tara - la mère de Nate - n'avait pas senti arriver ce qui allait quelques mois plus tard bousculer sa vie. Elle avait quelques fois défaillit, la première fois en pleine rue alors qu'elle s'adonnait à une séance de shopping, la seconde fois, dans sa douche alors qu'elle lavait l'être quelle disait sali par toutes ces nuits sans suite. Avec le temps - et passant outre ce qu'elle consommait - Elle ne s'était plus sentie la même. Elle était attendrie par ce petit chien dans la rue, et donnait ce qu'elle avait aux pauvres personnes qui erraient les trottoirs. Elle avait le sentiment de commencer à devenir quelqu'un, d'exister pour quelque chose, mais en réalité ce changement lui faisait peur. Pourquoi s'opérait-il maintenant ? Qu'avait-elle fait pour que sa vie change sans qu'elle ne le demande. Un soir, sur un simple coup de tête elle avait décidé de consulter quelqu'un, un spécialiste qui saurait lui dire ce qui la tourmentait. C'est alors qu'il lui annonça. « Eh bien mademoiselle Cook, vous êtes enceinte ! », il avait alors poursuivit sa phrase par un large sourire. Tara était restée plantée devant le bureau, le regard perdu. Comment fallait-elle qu'elle réagisse ? Devait-elle être heureuse ou bien agacé qu'on lui oblige à sacrifier sa vie au détriment d'un enfant ? Elle s'était alors levé puis elle avait marché, longtemps. Elle avait traversé la ville, sans prendre garde au passant ni même aux automobilistes, car son monde c'était écroulé. Tête baissé loin de tout, elle avait songé à sauter d'un pont, mais elle se savait bien trop lâche pour y parvenir. Alors, elle avait continué sa route et se trouvait à présent devant cette battisse défraichie à la peinture glauque et terne. Elle avait levé les yeux vers cette fenêtre et sans qu'elle ne sache qu'elle force l'avait guidée jusque là, elle se mit à siffler, siffler toute son âme dépéri. Elle se mit à crier sa vie sans but. Pleurer son malheur et sa solitude, Lorsque son rayon de soleil apparut.
Le vent était glacial et le ciel merveilleusement bleu. Quelques flocons étaient venus caresser son visage et elle savait que cette journée à l'allure de rêve éveillé serait la plus belle de sa vie. Le 10 Février 1988. Elle n'avait plus pensé depuis des mois et son esprit était à présent le plus saint qui puisses être pour accueillir un enfant. Elle avait gravit dignement les marches du Queen Elizabeth Hospital de Londres et en quelques secondes seulement elle avait été disposé dans un long lit blanc. Elle soufrait, mais tout cela n'avait pas d'importance car tout allait bien se passer. Il était là. Il lui avait tenu la main depuis le début, depuis qu'elle lui avait imploré de l'aimer au bas de cette battisse. Il lui avait pris la main et il s'était approché de son front. Le simple petit baisé qu'il y avait déposé cette fois là, avait des allures d'engagement. « Tout va bien se passer, je te le promets ». Elle avait pleuré, Elle avait pleuré la chance qu'il lui était offerte. Son existence prenait tout à coup un sens nouveau. Elle demeurait quelqu'un. Pour au moins deux personnes à présent. Puis très vite la panique prit place autour d'elle et elle fut arrachée à sa moitié. Elle le regarda posté dans le couloir l'admirant s'éloigner tout en sachant qu'elle ne reviendrait pas seul. A cet instant là, elle put lire sur ses lèvres « Je t'aime. »
L'illusion, l'espoir. La certitude que Dieu vous a enfin récompensé. Qu'il a enfin posé ses yeux sur vous et a décidé que vous méritiez une plus belle vie. Foutaise. Il n'existe pas et si vraiment Dieu il y a, c'est un réel masochiste. Il vous fait miroiter la vie dont vous rêver puis vous l'arrache aussi vite. Tara meurt, tous les jours un peu plus. Elle ne peut accepter son départ et se détruit ainsi que tout ce qui l'entoure. Le jour censé avoir révolutionné sa vie. Le 15 Décembre 2191 est aujourd'hui son plus grand cauchemar. Oui, elle a aimé ce petit être. « C'est un garçon, mademoiselle Cook » l'espace de quelques instants... « Il s'appelle, Nathaniel.». Puis elle avait voulu le voir pousser la porte, lui sauter dans les bras et partir croquer cette nouvelle vie. Seulement il ne l'avait jamais fait. Elle avait espéré chaque fois qu'elle entendait son grincement, qu'il était simplement parti lui acheter quelques délices. Mais il n'en était rien. Il n'était jamais revenu. Cependant, il avait pris soin de déposer sa marque de fabrique avant de partir comme un voleur. On lui apporta Nathaniel, « Nathaniel, Jared...Wood »
Elle n'avait pus le garder, le voir était comme ouvrir un peu plus la plaie béante présente au fond de son cœur. Il ressemblait tellement à son père... Alors, elle avait fait son choix, elle allait le donner. Le donner à une famille qui saurait mieux l'élever, qui saurait mieux l'aimer car elle en était incapable. La haine et l'amour qu'elle ressentait pour cette enfant n'était pas compatible. Ils n'étaient pas compatibles c'était tout. Elle l'avait déposé un matin dans un lieu spécialisé « Tu seras bien mieux ici mon chéri. »
« Bienvenue chez les Holland mon petit. » La famille que l'on lui avait assigné n'était même pas venu le chercher en personne, il avait à peine 2 ans et déjà le monde se dressait contre lui. La bonne s'était chargé de tout, il avait alors compris en passant la porte quelques heures plus tard ce qu'allait devenir son avenir. Un riche trentenaire le frôla des yeux puis continua sa route en lâchant un simple « ça fera l'affaire ». Il n'était qu'une pure stratégie pour remonter la côte d'un pauvre politicien à la réputation bien trop volage. Un simple voile de stabilité. Les années passèrent et bien sûr la mémoire du petit Nathaniel s'estompa. On lui fit croire que sa mère avait trépassé lors de l'accouchement provoquant en lui un énième sentiment de culpabilité et bien sûr il vécut le reste de sa vie plongé dans ce mensonge aussi grotesque qu'était sa vie. Se taire et vivre, c'était ce qu'on lui demandait. Son père ne lui adressait que rarement la parole, ou pour lui donner des ordres. Il se souvenait même d'un qu'il lui avait assener. « Tâche de ne pas faire trop de bruit. » lui avait-il dit alors que le jeune homme entrait tout juste dans l'adolescence. Il avait appliqué les ordres, longtemps, puis était devenu moins bête, plus mure et avait compris que tout ce qui l'entourait n'était que superficialité. C'est alors qu'il s'était mis à déranger. On lui avait demandé de vivre, hein ? C'est ce qu'il fit, buvant, se droguant, couchant. Faire un maximum de bruit afin de porter l'attention sur lui et enfin faire quelque chose d'utile dans sa vie. Il détestait si fort son père qu'il voulait simplement sa fin, sa déchéance, son renversement. Mais même cela n'avait pas fonctionné, pas l'ombre d'un haussement de sourcils. Il était seulement un objet qu'on trimbalait a quelque soirée mondaine afin d'être perçu comme « bon père ». Il chercha alors, quelque chose qui dépasserait largement les limites, qui irait dans l'outrage. C'est ainsi qu'il se maria à l'aube de ses 18 ans à Eden, une prostituée trouvée une ruelle. Il ne connaissait absolument rien de sa vie, mais elle lui avait été de grande lors de ses soirées de solitude. Il n'avait pas planifié de se marier avec elle, mais cette idée était une des seules qui défiait la chronique. Il avait fait parler de lui pendant quelques mois, puis tout s'était estompé, il avait du alors reprendre sa vie de pourri et continuer à exister dans l'ombre. p h y s i q u e .
Comme si tout cela avait une quelconque importance. La mode, Nate la connait bien, il en est un décédant. Cassandre Elizabeth Holland, ce nom ne vous dit rien ? C'est que vous n'avez probablement jamais mis les pieds à la Fashion Week parisienne. Les Mondains se l'arrache pourtant. Peu importe. Gucci, Armani, Dior, Valentino, D&G et Prada forme sa grade-robe. Il n'y prêtera pas plus d'importance de toute façon. Nate se désigne comme sa propre création. Il ne ressemble à personne. Il a quelque chose sur le visage de sombre, de ténébreux. Son sourire charmeur fait batifoler fille de, épouse, serveuse, maitresse et ménagère. Il n'est pas ce qu'on peut désigner « La beauté ». Il se fou bien de ce qu'elle représente. Il demeure lui-même et cela à amplement l'air de suffire. Ses costards sont taillés sur mesure et coute le prix de votre voiture familial, cela ne les empêche pas d'être brulé à la cigarette & tâché à la vodka. Il n'accorde pas vraiment d'intérêt à son look, il prend tout simplement ce qu'on lui donne ne prétextant ainsi aucune importance à sa petite personne. Il n'est pas potentiellement musclé, ni même grand. Pourtant, personne ne l'attaque. Son « Laisser aller » charme la gente féminine et son jenfoutisme parfait calc à merveille son caractère. Il ne paraît pas, il demeure. Levé à l'heure du repas et couché à l'aube, il n'a pas vraiment le temps, ni même l'envie de prendre soin de son allure. Ses cheveux se rebelles et sa barbe se laisse pousser laissant le doute à l'imposture. Seulement sa clope au bec et ses diamants aux yeux persuaderont n'importe qui quant à son statut. c a r a c t è r e .
Ses amis ne sont pas les vôtre, tout simplement car il n'en a pas. Non pas qu'il n'en veuille pas, mais il est évident que moins on a d'amis, moins on a de service à rendre. Sasha ne veut dépendre de personnes. Il n'est pas du genre à prendre des risques, du moins pas ceux là. Il n'est en rien quelqu'un de solitaire, il sort, beaucoup, énormément. Les gens ont souvent peur de l'approcher, il semble inaccessible. Il est inaccessible. Charmeur, hautain et joueur, il est détesté et pourtant... Tant de personnes le convoitent. Les filles le veulent à tout prix dans leurs lits, mais il les méprise. Qui sont-elle ? De simple filles faciles que le prend puis que l'on jette ? Quel amour pour sois-même. Trop facile. Parfois dans ses moments de fatigue il s'en amuse, mais ce n'est pas un grand divertissement. Prendre son pied n'est pas assez. Est-il quelqu'un de masochiste ? Surement pas. C'est seulement une leçon de vie. Ne jamais se laisser tenter à ses désirs les plus profonds, au risque de sombrer... ou même de souffrir. Souvent beaucoup de personnes voient un grand homme en lui. Elles croient, se persuadent qu'elles sont comme lui. Mais personne n'est comme lui. Il ne compte pas les femmes comme des trophées, certaines valent bien moins que ça. Il essaie simplement de se distraire au mieux riant du malheur parfois, jouissant de la peine de l'autre. Routine quotidienne. Il se fou de ce qu'on pense de lui. Il se fou de tout. Il va et fait ce qui lui plait sans prendre garde aux autres car il est ... une âme en peine.
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Dernière édition par Nate J. Holland le Jeu 4 Fév - 15:57, édité 3 fois | |
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Sarina A. Sanchez
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 4 Fév - 14:51 | |
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Maël E. Wolfe
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 4 Fév - 15:38 | |
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Nate J. Holland
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 4 Fév - 18:05 | |
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Sam L. Garner
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 4 Fév - 18:23 | |
| Ta fiche est superbe, validé | |
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Johnatan M. Lucas Passion & Actions
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - Jeu 11 Fév - 22:25 | |
| Bienvenue | |
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| Sujet: Re: Nathaniel, Jared ; HOLLAND. - fini - | |
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